Parmi tous ceux qui rêvent d’ouvrir un institut de beauté, peu se lancent dans l’aventure. Comme n’importe quelle entreprise commerciale, vous devez vous conformer à des dispositions légales, administratives et environnementales. Dans cet article, vous découvrez les réglementations à appliquer pour ouvrir un centre de beauté.
Quelles exigences professionnelles pour ouvrir un institut de beauté ?
Des compétences indispensables
Maîtriser l’art des soins et du massage ne signifie pas forcément que vous pouvez être à la tête d’un institut de beauté. Pour que ce soit le cas, il vous faut avoir des compétences techniques que vous devez mettre à jour régulièrement. Notez que seuls des professionnels diplômés peuvent réaliser certaines activités.
A découvrir égalementTrouvez votre coiffeur idéal à Saint Jean de Luz
Le retour en formation
Par exemple, les massages sont réservés uniquement aux masseurs-kinésithérapeutes. Si vous n’avez pas suivi la formation adéquate, contentez-vous de pratiquer des modelages. Vous pouvez aussi embaucher un salarié qui est détenteur des diplômes exigés par la loi. Autre exemple, vous devez vous former au préalable avant de pouvoir proposer des séances de bronzage aux UV. Il en est de même pour avoir le droit de poser du maquillage permanent. Il est hors de question de vous adonner au peeling ou autres soins et traitements délicats sans avoir fait une formation. Familiarisez-vous aux nouvelles technologies. Découvrez les équipements dernier cri. Soyez au fait des nouvelles techniques. Il faudra par exemple connaître le b.a-ba de la procédure d’épilation.
L’importance d’être ouverts aux autres
Apprenez à être communicatif, à avoir le sens de l’accueil. Étant en contact permanent avec des clients et des collaborateurs, vous devez savoir écouter et conseiller. Par exemple, vous êtes parfois amenés à rassurer une cliente anxieuse et ainsi instaurer une relation de confiance entre vous.
Cela peut vous intéresser5 conseils naturels pour garder la ligne
Quelles formations pour gérer un centre de beauté ?
Étant professionnel aux commandes d’une société de services, il faut être un bon manager. Il est donc primordial de bien gérer son équipe pour que le fonctionnement de l’institut se déroule à merveille. Cette remarque vaut aussi pour les relations avec les sponsors et les fournisseurs.
Le statut d’artisan
Le responsable d’un centre de beauté est un artisan. Vous devez donc décrocher un certificat d’aptitude professionnelle ou un brevet d’études professionnelles. Cela dit, certains diplômes homologués ayant le même niveau vous permettent d’exercer votre métier en toute légalité.
Les solutions alternatives
Si vous n’êtes pas détenteurs d’un diplôme, rassurez-vous, il y a une solution. Pendant longtemps, il a fallu justifier de 3 années d’expérience professionnelle dans ce secteur conformément à la loi 96-603 de juillet 1996. Depuis mai 2017, un nouveau décret a assoupli cette dernière. Celui-ci vous permet d’exercer une tâche relevant d’un métier connexe faisant appel à vos compétences initiales. Dans tous les cas, une inscription à la Chambre des métiers est requise.
Les réglementations sur l’aménagement d’un institut de beauté
Tout d’abord, vous devrez aménager un local qui respecte des normes spécifiques. Le non-respect des réglementations est puni par la loi, notamment en cas de litige. Votre salon de beauté risque même d’être fermé par l’administration. En outre, appliquez les normes de sécurité, dont les réglementations relatives aux bâtiments qui accueillent du public. Par ailleurs, la possession et l’usage des appareils d’épilation laser sont soumis à des règles strictes. Retenez par exemple que les cabines de bronzage (UV1 et UV3) sont les seules autorisées en institut. Tous les 2 ans, il faut les faire contrôler par un organisme certificateur accrédité par le Cofrac.